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Monthly Archives: août 2008
Contrôle génétique d’une population canine
Ir. Ed. J. Gubbels – Traduction E. Pacitto – Photos C. Hermeline et DR
L’élevage des chiens de race ayant un pedigree a pour le but la recherche de la conformité au standard de la race. Les éleveurs cherchent à fixer les caractéristiques souhaitées dans leur élevage, et par conséquent, de les transmettre aux générations suivantes. La sélection doit favoriser les caractéristiques désirées – les traits les plus marquants du chien – et contrer les caractéristiques non souhaitées – tels que les problèmes de santé et de bien-être. Les deux objectifs étant « la conservation » et « l’amélioration ».
La majorité des éleveurs pense agir en faveur de la conservation, à partir du moment où ils ne croisent que des chiens de pure race. Quant à l’amélioration, la plupart des éleveurs pensent aussi qu’ils peuvent y arriver, en laissant les « meilleurs » chiens contribuer le plus possible à la reproduction des générations futures. Ils pensent aussi que cette approche permet d’éradiquer les problèmes de santé et de bien-être chez les chiens de race. La réalité de l’élevage est cependant toute différente.
Toutes nos tentatives pour améliorer la santé et le bien-être de la population des chiens de race via cette sélection, aboutit quasiment au néant.
Supposons que dans une race de chiens, nous ayons une forme de cataracte avec un mode de transmission via un unique gène récessif. Prenons A pour les chiens sains, et a pour les chiens atteints. Dans notre population nous avons les chiens AA (complètement indemne) les chiens Aa, ce sont les porteurs sains et les chiens souffrant de la cataracte aa. Supposons qu’une étude montre que 4 % de la population souffre de la cataracte. D’un autre côté il est très important de noter que 32 % des chiens de la population sont porteurs du gène dangereux et que chacun de ces chiens peut transmettre ce gène à la moitié de sa descendance. Ce qui veut dire que près d’un chien sur trois est porteur Aa de ce problème héréditaire. Et cela soulève un problème de taille, sans investigations supplémentaires (test), il n’y a aucun moyen de distinguer les chiens sains AA et les chiens porteurs Aa. Il faut donc assumer que tout chien sain est potentiellement porteur.
Si un éleveur désire faire une élection contre ce problème, il exclue de la reproduction les chiens atteints soient ceux aa. Si nous continuons à exclure les chiens aa, nous diminuons la fréquence la gène aa à chaque génération, de telle sorte que chaque génération donne de moins en moins naissance à des chiens aa, donc souffrant de cataracte. Après 10 générations, la fréquence des chiens affectés est descendue à 44 chiens pour 10000 soit moins de 0.5 %. Après 20 générations, nous n’avons plus que 16 chiens affectés sur 10000, après 30 générations nous n’avons plus que 8 chiens affectés sur 10000 et après 30 générations, nous n’avons plus que 5 chiens affectés sur 10000. En bref, notre programme de sélection est un succès éclatant, du moins en terme de réduction de problèmes de bien être chez nos chiens.
Il faut cependant mettre un bémol. C’est un programme de sélection couvrant 40 générations. Si l’on considère qu’une génération s’étend sur 2 ou 3 ans, nous avons un programme de sélection s’étendant sur près de 100 ans. Cela signifie que cela prend des décennies avant que l’on puisse dire que notre problème de cataracte est « négligeable ».
Une deuxième raison nous pousse à rester modeste et réservé sur la réussite de notre programme de sélection. Après 10 générations, nous avons encore plus de 12 % de porteurs Aa dans notre population et après 40 générations (un siècle) nous avons encore 4 % de porteurs. Même si nous avons une chute remarquable des chiens affectés, nous n’avons pas pu nous débarrasser du gène dangereux. Il reste toujours présent chez ces porteurs invisibles et donc non identifiables.
Nous ne pourrons jamais en réalité nous débarrasser du gène défectueux.
A LIRE POUR COMPLETER CE BREF RESUME : http://mes.dalmatiens.googlepages.com/contrôlegénétiqued’unepopulation